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Vive inquiétude face aux violences perpétrées contre les enfants au Mali

28ème session du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, mars 2015 Durant la 28ème session du Conseil des droits de l’homme de l’ONU en mars 2015, le BICE, son organisation membre au Mali, le BNCE-Mali, et la FIACAT ont pu exprimer à l’Expert indépendant sur le Mali leurs vives préoccupations face aux actes de violences, y compris sexuelles, dont sont victimes de nombreux enfants.  

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Les enfants : première victimes de la crise au Mali

Les enfants sont les premières victimes de la crise qui continue de sévir au Mali, comme l’a affirmé M. Suliman Baldo, expert indépendant de l’ONU sur le Mali dans son rapport auprès du Conseil des droits de l’homme.

De nombreux enfants sont victimes de blessures et d’amputations à cause d’engins explosifs, enrôlés de force par des groupes armés, détenus illégalement pour association présumée avec des groupes armés ou encore séparés de leurs parents. Dans leur communication orale, le BICE, le BNCE-Mali et la FIACAT ont souligné que des milliers d’enfants sont également privés de leur droit fondamental à l’éducation en raison de l’occupation de nombreuses écoles par les groupes armés.

De plus, la démobilisation et la réinsertion des enfants soldats demeurent problématiques malgré l’engagement du Mali à libérer, protéger et réinsérer les enfants enrôlés de force par des groupes armés.

Les trois organisations ont également fermement condamné les violences sexuelles perpétrées sur des enfants, notamment par les forces armées maliennes et ont appelé les autorités du Mali à lutter contre l’impunité en procédant aux investigations nécessaires pour identifier et poursuivre les auteurs et rendre justice aux victimes.

Autres sujets de préoccupation

Le BICE, le BNCE-Mali et la FIACAT ont exhorté les autorités maliennes à lever tous les obstacles juridiques à la promulgation du Code de l’enfant, et à soumettre au plus vite son rapport au Comité des droits de l’enfant de l’ONU, souffrant déjà d’un retard de plus de deux ans.

Afin de maintenir une surveillance des questions des droits de l’Homme ainsi qu’un suivi de l’évolution de la situation au Mali, les trois organisations ont appelé le Conseil des droits de l’Homme à renouveler le mandat de l’expert indépendant.

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